Compacte sportive à part dans le paysage automobile, la BMW M135i s’est imposée au fil des années comme un modèle emblématique, d’abord avec son six-cylindres en propulsion, puis dans une version xDrive plus moderne et polyvalente. Son histoire, ses choix techniques et ses caractéristiques en font une voiture recherchée, parfois méconnue dans ses détails et pourtant passionnante pour tout amateur de sportives compactes. Cet article retrace sa genèse, ses secrets d’ingénierie et les raisons pour lesquelles elle reste aujourd’hui une valeur sûre, notamment lorsqu’elle est importée des marchés étrangers.
Avant d’explorer en profondeur ce qui fait de la BMW M135i une compacte sportive à part dans le paysage automobile, vous pouvez consulter notre article « BMW Motorsport : quels modèles acheter en import ? », qui détaille les meilleures opportunités à l’étranger pour les passionnés d’automobiles performantes. Ce contenu permet de comprendre pourquoi certaines BMW modernes, dont la M135i, sont fréquemment plus intéressantes lorsqu’elles proviennent des marchés voisins.
La BMW M135i occupe une place singulière dans l’histoire récente de BMW. C’est un modèle qui concentre l’ADN de la marque dans un format compact, accessible, et pourtant doté de performances dignes de catégories bien supérieures. Apparue d’abord sous la génération F20/F21 en propulsion, puis transformée en version M135i xDrive sur la génération F40 à moteur transversal, elle a traversé deux époques, deux philosophies d’ingénierie et deux visions du plaisir automobile.
Dans un marché où les compactes sportives sont souvent jugées interchangeables, la M135i s’est fait un nom grâce à des choix techniques parfois audacieux, à des performances étonnantes et à une personnalité capable de séduire autant les puristes que les conducteurs recherchant une sportive du quotidien.
Cet article vous propose un regard complet sur son histoire, son positionnement, des détails méconnus, des anecdotes de développement, une fiche technique claire, et enfin une analyse sur les raisons pour lesquelles l’importation peut être un choix logique pour ce modèle particulier.
Lorsque BMW dévoile la M135i en 2012, c’est une petite révolution dans le segment. À l’époque, quasiment aucune compacte sportive ne propose un six-cylindres en ligne, encore moins associé à une architecture propulsion. Mercedes mise sur des blocs quatre cylindres très poussés, Audi sur des moteurs transversaux qu’elle compense par des systèmes quatre roues motrices, tandis que BMW décide de conserver la pureté mécanique qui fait son identité.
Le moteur N55 de la M135i, un six-cylindres turbo réputé pour sa souplesse et sa robustesse, donne à cette compacte un caractère que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. C’est un modèle qui a séduit beaucoup de passionnés car il amalgamait deux éléments rarement réunis : un comportement joueur et authentique, et une utilisation quotidienne confortable, sans les contraintes habituelles des voitures très sportives.
De nombreux ingénieurs BMW ont expliqué plus tard que ce modèle n’était pas destiné à être une M officielle à part entière, mais un laboratoire permettant d’éprouver la demande pour des compactes puissantes dotées d’un moteur noble. Le succès a été immédiat, notamment en Allemagne et en Suisse, où le modèle est devenu une véritable alternative aux Audi S3 et Mercedes A45 AMG.
En 2019, BMW dévoile la nouvelle série 1 F40, désormais basée sur une plateforme à moteur transversal. Pour la première fois, la M135i n’est plus propulsion. Ce changement divise immédiatement les puristes, mais il répond à une stratégie claire : augmenter l’habitabilité, améliorer la consommation et moderniser les composantes techniques.
La M135i F40 adopte le moteur quatre cylindres B48, dans une version très poussée qui développe 306 chevaux. Ce moteur est connu pour son efficacité, son couple disponible très tôt, et sa compatibilité avec une transmission intégrale xDrive pilotée électroniquement. Le modèle devient alors une compacte sportive rapide, extrêmement stable sur sol glissant, et particulièrement performante en usage quotidien.
Bien que différente de son aînée, la M135i F40 n’est pas moins intéressante. Son comportement plus neutre, son confort supérieur et sa finition intérieure nettement modernisée en font une voiture plus polyvalente, capable de satisfaire un public plus large. Les essais presse de l’époque soulignent qu’elle n’a pas la même saveur que la version six-cylindres, mais qu’elle offre une performance alliant efficacité et rationalité.
La M135i F20 était l’un des derniers modèles compacts du marché européen à être équipée d’un six-cylindres en ligne. Ce choix n’était pas un hasard, mais le résultat de la volonté de BMW de montrer que la gamme M Performance pouvait devenir une entité à part entière entre les modèles classiques et les véritables M. C’est aussi l’un des rares modèles où BMW a volontairement bridé la puissance pour ne pas empiéter sur la M2, alors encore en préparation. Les ingénieurs ont révélé qu’il était techniquement possible de dépasser largement les chiffres officiels sans modifier profondément les pièces internes, ce qui explique pourquoi le modèle est prisé des préparateurs.
La version F40, de son côté, a été développée en utilisant des données issues des compétitions de tourisme. Le système xDrive de cette génération, plus réactif que celui des précédentes BMW, a été pensé pour éviter un comportement trop sous-vireur, défaut fréquent des compactes à moteur transversal. C’est ce système qui lui permet d’être aussi efficace sur route mouillée, une caractéristique très appréciée dans les régions nord-européennes.
Un autre détail peu connu concerne l’aérodynamique. Sur la F20, le travail de réduction des turbulences autour des roues avant a permis d’améliorer légèrement la consommation sur autoroute, malgré la puissance du moteur. Sur la F40, ce sont les flux d’air vers les freins qui ont fait l’objet d’une optimisation, afin de compenser le poids supplémentaire induit par la transmission intégrale.
La M135i F20/F21 se distingue par un six-cylindres 3.0 turbo, une puissance de 320 chevaux (puis légèrement augmentée selon les versions), une boîte automatique ZF à huit rapports ou une boîte manuelle selon les configurations, et une architecture propulsion qui lui confère un comportement dynamique assez unique pour une compacte sportive. Sa vitesse de pointe électroniquement limitée à 250 km/h et son accélération fulgurante la placent dans une catégorie à part.
La M135i F40 repose, elle, sur un quatre-cylindres 2.0 turbo de 306 chevaux, couplé d’office à une boîte automatique Aisin à huit rapports. La transmission intégrale xDrive lui offre une motricité remarquable et une stabilité qui la rend très performante sur toutes les surfaces. Ses performances brutes restent très élevées, et son comportement est marqué par une grande efficacité.
Dans les deux cas, la M135i propose un compromis entre performance et usage quotidien que peu de compactes sportives atteignent, même parmi les générations plus récentes.
La M135i de génération F20 est considérée par beaucoup comme la dernière représentante d’une époque révolue : celle des compactes à moteur noble, dotées d’une vraie personnalité mécanique. Sa rareté relative, surtout dans certaines configurations, en fait aujourd’hui un modèle recherché, presque déjà collector dans certains pays.
La M135i F40, bien que très différente, reste l’une des compactes sportives les plus homogènes et efficaces de sa catégorie. Elle séduit par son confort, sa modernité et sa capacité à affronter n’importe quelle météo, ce qui en fait un véhicule pertinent dans de nombreuses régions européennes. Les constructeurs tendent désormais à réduire la puissance ou à électrifier leurs modèles, ce qui renforce l’intérêt pour les versions plus classiques et encore très performantes.
La cote de ces deux générations reste stable, voire légèrement ascendante pour la F20 lorsqu’elle est en propulsion, bien entretenue et dotée d’un faible kilométrage. La F40, quant à elle, bénéficie d’un marché plus large et d’une disponibilité accrue, notamment en Allemagne et en Suisse.
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