Par Philippe Mougeot

Derrière ce titre volontairement provocateur, se cache une étude très sérieuse menée en 2009 par des chercheurs de l’université Victoria au Canada. Ces scientifiques ont analysé les besoins réels des animaux de compagnie, les ont chiffrés, et en sont arrivés à la conclusion qu’un chien domestique génère une empreinte carbone deux fois supérieure à celle d’un SUV qui roule 10 000 km/an.

La menace canine

« Manger votre chien, guide pour un mode de vie durable » est le titre du livre issu des études menées par Brenda et Robert Vale, sous l’égide de l’université de Victoria. Avec une telle entrée en matière, cet ouvrage qui n’a été que très peu relayé par les médias a en revanche fait du bruit dans la communauté scientifique.

Les deux professeurs ont quantifié les émissions de gaz à effet de serre de nos animaux domestiques et les ont comparées à celles émises par un Toyota Land Cruiser qui parcourt 10 000 km en une année. Mais ils les ont aussi mises en exergue avec d’autres objets du quotidien.

Toyota Land Cruiser 2008

Toyota Land Cruiser 2008

Naturellement, le comparatif du chien et de la voiture est particulièrement marquant.

Il en ressort que pour nourrir un chien sur une année (en croquettes par exemple), il est nécessaire de produire 164 kg de viande et 95 kg de céréales. Une production qui nécessite l’exploitation de 0,84 hectares de terrain agricole.

En parallèle, les émissions d’un Toyota Land Cruiser de presque 2 t, en prenant en compte sa fabrication et sa consommation annuelle de carburant, se traduiraient pour comparaison à 0,41 hectares. Soit moins de la moitié qu’un chien.

« N’en voulez pas à Médor, il n’y est pour rien . »

La passion automobile

La passion automobile

Des résultats si surprenants qu’une contre-étude a été demandée au Stockholm Environment Institute de York. Les chercheurs ont conclu à des résultats quasiment identiques à ceux de l’étude originale.

Et si les Vale suggèrent, sur le ton de l’humour, de manger son chien domestique, c’est avant tout pour souligner que du point de vue de la pollution environnementale, il est préférable de s’entourer d’animaux destinés à être mangés, ou de poules qui pondent des œufs. Par voie de conséquence, cela réduit le recours à l’industrialisation et vient donc faire baisser drastiquement les émissions des animaux de basse-cour.

 

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Chats, hamsters et poissons rouges

Dans leur lancée, Brenda et Robert Vale ont aussi mesuré les empreintes carbones d’autres animaux.

Ainsi, celle des chats qui est de 0,15 hectares est équivalente à une Volkswagen Golf. Un hamster génère quant à lui la même empreinte écologique qu’un téléviseur, et un poisson rouge équivaut à deux Smartphones.

Si ces conclusions peuvent prêter à sourire, elles nous poussent aussi à réfléchir.

Hamster

Hamster

Ne mangez pas votre chien !

Evidemment, ne mangez pas votre gentil toutou. Emmenez-le plutôt se dégourdir les pattes ou faire un tour en voiture s’il apprécie de prendre la route.

Malgré son titre sarcastique, cette étude a le mérite de remettre en perspective notre approche des émissions de gaz à effet de serre, et surtout la place qu’y occupe la voiture thermique.

Donc, si votre voisin qui promène son chien vous fait les gros yeux lorsqu’il vous voit sortir votre SUV du garage, vous avez désormais le point de départ parfait d’une conversation courtoise et argumentée.

En route !

En route !

Et pour votre malus écologique ?

Comme vous le savez sans doute, l’import d’une voiture d’occasion entraîne une première immatriculation en France qui fait passer le nouveau propriétaire par la case malus écologique.

Cependant, ce malus baisse de 10 % par année de circulation de la voiture. Au bout de cinq ans, c’est un malus diminué de moitié qui reste à payer.

Et le reste dû est amplement absorbé par les prix attractifs proposés à l’import. En somme, malgré cette taxe l’acheteur reste gagnant sur son budget lors de l’importation de sa voiture d’occasion.

 

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